Il suffit d’écouter son discours à l’enterrement de Lamine Guèye, ou son message à Touba sur le raffermissement des liens entre Tidianes et Mourides. Il suffit de se remémorer en 1993, la grève qui avait paralysé l’école sénégalaise et le fameux black-out par le Sutelec de la fourniture d’électricité pour se faire une idée sur Dabakh. .
Selon IGFM,en ces temps d’incertitude, de reniement, de bêtise, de troubles dans tous les domaines, Abdoul Aziz Sy Dabakh parti il y a aujourd’hui 21 ans (14 sept-1997-14 sept 2018) manque cruellement au Sénégal. Sa mort a laissé un vide. Un désert que ses paroles restées par le biais des enregistrements et autre miracle technologique tentent de combler. Tant, ce fils de El Hadj Malick Sy, troisième khalife de son père arraché à notre affection le 14 septembre 1997 a laissé des empreintes inoubliables chez les Sénégalais. L’homme de Dieu passait son temps à éteindre les foyers d’incendie, il n’hésitait pas à dire ses vérités aux tenants du pouvoir. A l’opposition aussi. Il portait un regard plein de tendresse à ses contemporains moins nantis. Lui n’était pas un donneur de leçons qui cherchait la lumière. Il commençait toujours par donner de sa personne et prendre l’exemple sur lui.