
« Le dispositif de répression doit être à la hauteur des conséquences néfastes de la criminalité financière. C’est ce qui explique l’engagement et l’implication des autorités publiques en charge de la sécurité et de la justice », c’est ce qu’estime le ministre en charge du Budget, Birama Mangara, rapporte l’APS.
C’était lors de la cérémonie officielle de la 29ème réunion plénière de la commission technique du groupe intergouvernementale d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest ( GIABA), qu’il présidait, jeudi à Somone à Mbour.
Il a par ailleurs souligné que, « la lutte contre les activités criminelles nécessite la mobilisation d’importants moyens dont les Etats ne disposent pas, de manière générale, dans leur intégralité », selon la même source.
Mangara a souligné que ladite rencontre se tient dans un contexte régional marqué par la récurrence des crises et la résurgence des menaces terroristes susceptibles de remettre en cause la stabilité des Etats membres de notre communauté.
Le ministre a rappelé que le Sénégal a très tôt réaffirmé son engagement dans le combat contre la criminalité financière et, plus particulièrement, contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ce combat est engagé de manière concertée entre les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
M. Mangara a insisté sur l’importance de la mission du GIABA et des cellules de renseignement financier (CRF) dans la « lutte inlassable » qu’ils mènent contre les activités financières criminelles.
A. Diallo -Rue23.net