
Après ses contacts avec le MLC et l’UNC, Adolphe Muzito met au claire ses intentions au sujet de la présidentielle de décembre 2018. Il clame toujours son appartenance au PALU et pense se présenter au cas où le parti déciderait de ne pas aligner un candidat à la succession de Joseph Kabila.
Dans une correspondance du 25 mars 2018 adressée au Secrétaire général du Parti Lumumbiste unifié (PALU) Antoine Gizenga, l’ancien premier ministre Adolphe Muzito promet de prendre ses responsabilités au cas où le PALU ne présentait pas un candidat à la prochaine présidentielle:
« Me référant à vos déclarations faites plus d’une fois selon lesquelles le parti présentera ses candidats à tous les niveaux aux prochaines élections, je m’engage dès à présent à soutenir et à battre campagne pour le candidat à la présidentielle et pour les candidats aux législatives nationales et provinciales que le parti choisira de manière démocratique pour son intérêt et celui de la nation. Mais dans le cas contraire, précisément pour la candidature du parti à la présidentielle, je serai dans l’obligation de prendre mes responsabilités », a écrit Adolphe Muzito à Antoine Gizenga.
Néanmoins, il a pris acte de la décision d’Antoine Gizenga qui lui a relevé de ses responsabilités de secrétaire général adjoint du parti, chargé de la Coordination et la Commission des Conseillers Généraux aux questions sociales, économiques, financières et électorales. Il ajoute qu’il s’engage également à poursuivre le combat pour la cohésion et l’unité du pays à travers des alliances politiques afin de perpétuer la lutte d’Antoine Gizenga dit-il.
Élu député national en 2011 dans la ville de Kikwit (Kwilu), Adolphe Muzito a dirigé le gouvernement de 2008 à 2012. Il a réussi à se démarquer depuis 2016 à travers des tribunes très critiques à l’égard du régime Kabila.
A.Ndiaye-Rue23.net